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L’immersion – Le mot clé de la muséo cette année encore – Episode 2/2

 

Après le salon SITEM et la visite de l’Hôtel de la Marine décrit dans mon précédent post, nous avons réalisé deux autres visites.

 

D’abord, l’Odyssée sensorielle à la Grande Galerie de l’Evolution. On entre dans une succession de salles où sont projetés, en général sur 4 pans, des films de qualité remarquable. Des odeurs sont diffusées dans des pièces en rapport avec le film et c’est bien fait. L’odeur n’est ni trop prenante ni désagréablement chimique. Je pense même que si l’on est pas au courant de cette diffusion, on peut ne pas la remarquer et pour autant elle contribue à nous installer dans l’ambiance, de la savane ou de la forêt tropicale. J’ai particulièrement apprécié les films présentant des insectes où les vues macroscopiques sont incroyables de beauté et de détails. Les ralentis sont également saisissants. Alors que j’ai toujours perçu les vols de papillons comme saccadés et presque aléatoires, les ralentis permettent de percevoir le mouvement des ailes et leurs ondulations souples. Au final, ce sont de beaux reportages Arte sur de très grands écrans. C’est bien réalisé mais pas incroyable. 

 

Ensuite, l’Horizon de Kheops à l’institut du monde Arabe. Bien qu’ayant réservés pour un horaire, nous devons patienter trois quart d’heure pour pénétrer le dispositif. Pour démarrer l’expérience, on se voit enfiler un gilet portant un ordinateur et des lunettes de réalité augmentée. Quelques explications rapides et le voyage démarre. Au sortir d’une tente orientale on observe un couché de soleil sur la pyramide de Kheops où nous attend un guide. L’image est saisissante, de toute beauté, on est entrainé, c’est réussi. Je crois même me rappeler qu’un “waouh” nous a échappé. La réalité augmentée fonctionne tellement bien que le sol irrégulier nous amène à quelques pas hésitants. Le scénario consiste en une visite de la pyramide avec un guide, on apprend beaucoup de chose, l’humour est présent, les images sont splendides et la réalité augmentée permet de modifier les échelles et l’époque. On voit ainsi le site depuis des vues aériennes tel qu’il était après sa construction, c’est bluffant. La fatigue oculaire commence à se faire sentir et ça tombe bien car c’est la fin de la visite. C’est de loin ma meilleure expérience avec un casque. C’est instructif, ludique, expérientiel, c’est magnifique.