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Elles ont travaillé tard. Elles étaient nombreuses aux champs. Le retour aux fermes tard dans le soir rendaient les routes dangereuses. Cette densité d’andaineuses annoncent à coup sûr la pluie ou l’orage dans les jours prochains.

Mais ce matin, alors que le soleil se lève à peine, l’odeur des champs domine. La senteur du foin fraichement coupé mêlé à l’humidité de l’aurore exhale et emplit mes poumons.

Dernière coupe de l’année, c’est un peu de l’été qu’emporte cette fenaison. Les nuits vont fraichir et les brouillards enfleront bientôt autour des cours d’eau.

Les colchiques ne tarderont pas.