Sélectionner une page

Du jour au lendemain il avait disparu. Disparu de tout. Disparu de tous. Il ne s’était pas présenté à son travail le lundi matin. Ce qui deux jours durant n’avait pas soulever d’inquiétude. Puis les appels téléphoniques démarrèrent le mercredi. Sans réponse. Le jeudi, cela devenait préoccupant. Le vendredi sa famille avait été mise au courant. C’est par strate que la nouvelle arrivait. Personne ne savait. Personne ne comprenait ce qui s’était passé. Personne ne savait où il était. On se rendit à son domicile. Il n’y était pas. On comprit qu’il était parti avec quelques affaires. On su un peu plus tard que ce départ avait été prémédité. Les principaux abonnements prenaient fin. Ce départ troublait. Ses amis. Ses proches. Il semblait épanoui à son travail. Rien de tout cela ne semblait prévisible. Après coup naturellement, rétrospectivement, certains signes pouvaient sembler précurseurs et annoncer un possible départ. 

Bien sûr la police fut prévenu, bien sûr elle se déclara inapte à faire des recherches dans la mesure où la préméditation semblait attester d’un départ volontaire, non d’un enlèvement ou d’une volonté d’en finir. Chacun est libre de partir. Chacun est libre de ne prévenir personne. Chacun est libre.