Le premier des trois est ce livre que m’a offert Sophie. Un livre Gallimard intitulé “Garçon, de quoi écrire”. Ses pages sont vierges. C’était une façon à sa manière de m’encourager je suppose. De m’encourager à écrire. Il faut dire qu’à ce moment, cette femme m’avait rendu fou amoureux d’elle et que je lui adressais poèmes, chansons, textes, nouvelles, haïku. Rien ne m’arrêtait. Je passais mes jours et mes nuits à penser à elle et lui écrire. C’était nul. Dans la forme. Dans le fond. C’était très nul. Mais j’étais littéralement transporté et je sentais le feu de mes 15 ans agiter frénétiquement mon stylo, mes doigts sur le clavier, parfois sur son corps. C’était un temps béni. Mais son incapacité à dire les choses, sa peur de ne pas se sentir à la hauteur, d’en jalouser d’autres, de ne pas se croire autoriser à vivre des choses belles l’ont éloignées de moi jusqu’à ce qu’elle me fracasse à terre.
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Il est temps de ranger tout ce fatras, je me baisse pour ramasser le livre offert par Sophie et c’est en me relevant qu’une vieille feuille de papier chiffon pliée en quatre tomba du livre.
Je m’interroge, je n’ai franchement pas l’habitude d’utiliser ce genre de marque-page.
N’ayant aucun souvenir, par curiosité et avec beaucoup de soin, je l’ouvris.
Une vague de chaleur envahit subitement mon corps, mes oreilles et mes joues se retrouvant en feu comme un toon, puis tout à coup, je blêmis, mon corps se refroidit aussi sec.
Comment ai-je pu oublier ces mots, ces derniers mots que j’ai gardés pour moi, que je n’ai jamais osés remettre à Sophie, auraient-ils changé le cours des évènements, probablement pas, elle avait depuis longtemps fait son choix…
Ma Sophie, mon envie
Il y a des soirs, tard
Où je me laisse aller, à rêver
A eux et c’est goûteux
A lui, sa peau à la folie
A elle, beauté naturelle
Ma Sophie, ma folie
Il y a des nuits, me viennent des envies
D’amour qui rime avec toujours
Mêlé à tant de fidélité
Telle est l’harmonie de ma vie
Avec beaucoup de sincérité, en toute intégrité
Ma Sophie, mon envie
Il y a des matins où c’est chagrin
Tu n’es pas là et c’est ton choix
Alors je me mets à divaguer
Et je sens ton aura autour de moi
Plein de tendresse qui me caresse
Ma Sophie, ma folie
Il y a des jours où sans détours
Je te veux et en moi tu mets le feu
Cupidon, de moi a eu raison
Ce jour là, il avait la pêche, pour tirer sa flèche
Tant et tant, qu’elle transperça mon cœur violemment
Ce Guillaume là, toi seule le connais
Et pour cause, tu lui inspires tant de choses
Pourquoi Toi ?
Pourquoi Moi ?
Je ne sais pas…
Mais je ne regretterai pas !!!