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C’est une déflagration qui m’extirpe de mon sommeil ce matin là. En une fraction de seconde, je me redresse dans mon lit. Un réflexe. Très animal. Le coeur bat la chamade. Le temps de réaliser où je suis, ce qui vient de se passer, que c’est la nuit, que ce coeur affolé se calme. J’aperçois mon réveil. Il est 5 heures. Pas du tout l’heure de se lever. D’autant que j’étais avant ce vacarme dans un sommeil profond. Très profond.

Je décide de vite m’y ré-engouffrer. Je sais que le temps qui séparera ce réveil de la tentative de ré-endormissement sera décisive. Et ça fonctionne. En quelques secondes, je me ré-endors. Presqu’aussi abruptement que ne l’avait été le réveil.

Au petit matin, j’ai oublié. Je n’y repense plus ce jour là.

C’est le lendemain, au réveil, que je me rappelle de cet épisode douloureux. N’ayant rien remarqué la veille dans l’appartement, je décide de chercher l’origine du boucan.

Je ne remarque rien dans la cuisine, rien dans le bureau, pas non plus dans la chambre d’amis et encore moins dans la mienne. C’est finalement dans le salon que j’aperçois la scène de crime. Et de crime, il va en être question.