C’est Le jour. J’arrive au café où nous avons fixé notre rendez-vous avec une demie heure d’avance. Je prends un café. Étonnamment je me sens apaisé. Mon esprit ne bouillonne plus. Je suis calme. Je sais que les réponses me seront apportées dans quelques minutes. Je n’avais pas compris. J’avais souffert. Puis j’avais enterré tout cela. Me voilà maintenant avec ce vieux souvenir déterré et les questions sont revenues ardentes. Pourquoi.
Mon deuxième café est commandé, nous sommes 10 minutes après l’heure de notre rendez-vous. Sandrine doit avoir du retard.
Le troisième café arrive 50 minutes après l’heure fixée de notre rendez-vous et Sandrine n’est pas là. Elle est restée muette à l’appel et au SMS envoyé.
Je reste assis une heure encore.
Sandrine ne viendra pas. Sandrine m’a rejoué cette même partition. Elle a fuit. La douleur doit être encore vive. Elle ne viendra jamais.
Cinq ans après cet évènement, je n’ai pas eu de nouvelles.
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