C’est un morceau des Doors que j’ai beaucoup écouté jeune. Un cliché. Et je répondais au cliché. Avec un bon copain. Avachi dans un canapé. A discuter du monde et de nos vies. À fumer un pétard. Ce n’était pas si fréquent. Mais je ne la regrette en rien cette période.
Puis depuis deux ou trois ans, j’ai bassiné mon monde. Tant de changement dans cette vie stable. Une femme qui s’en va ou que je fais fuir. Une société créé de laquelle je me retire. Un habitat dont je m’en vais. Ôtez de vos vies, une vie amoureuse, un habitat et un boulot et vous verrez que ça déboussole.
Certains s’ouvrent, d’autres se retirent. Je me suis retiré. Et comme il faut que le corps exulte, je me suis déversé dans ces photos et ces médiocres textes.
J’en avais besoin. Une sorte de bouée de secours.
Cette chose que l’on comprends tous, qu’heureusement nous vivons peu. L’idée de toucher le fond. En tout les cas son fond. On se laisse là. On pousse sur les pieds. Et la bouée aide.
Je l’ai touché, palpé, sentis. C’était des petits grains de sable dans ce fond. De ceux que l’on peut choisir mouvants, de ceux sur lesquels on peut s’affaler un temps, de ceux qui sont suffisamment fermes pour exercer la poussée. Oui. On choisit. On choisit. Tout le temps on choisit. J’ai mis un peu de temps à choisir de quelles consistances ils étaient. J’ai hésité.
J’ai poussé. Finalement, j’ai poussé.
Maintenant, j’aperçois doucement la surface. J’aperçois les paillettes lumineuses au dessus des flots. Les images déformées et jolies. Le bleu. Là. Au dessus.
Toute ma vie, j’ai navigué. Sur ces flots. Tranquille. Repus. Tempétueux parfois. J’ai navigué. Même le gros. Jamais déssalé. Quelques frayeurs. Contrôle.
La surface je l’aperçois. Je vais la kiter. Je vais la surfer. La bambocherie sera le décor. Et elle va dépoter cette putain de vie.
Merci d’avoir supporter tout ça. Merci de vos élans. Merci de vos lectures. Merci de vos commentaires. Merci de tout. De tous. Merci à vous.
Bientôt, vous en serez. Séjour à la bambocherie obligatoire !!
Attendez vous au pire.
C’est marrant ce matin je me sentais volubile, et en quelques clics sur mon smartphone, je me rendais sur ton blog, dans le but d’y relire quelques-unes de tes publications, et m’en inspirer, pour faire part, sur mon mur, de mon humeur du jour à ma petite audience Facebook.
Je m’aperçois avec bonheur que tu viens de poster un texte. Chouette !, je vais en avoir la primeur.
The End. J’aime pas trop le titre au départ, et puis en fait je comprends vite qu’il s’agit du titre des Doors, bien planant avec l’aide de quelques plantes….
Quel plaisir mon ami Guillaume, de lire que ta patience, pourtant mise à rude épreuve, a fini par porter ses fruits ! Tout vient à point à qui sait attendre.
Ta conclusion est excellente, il va maintenant falloir s’y tenir, et faire des bamboches dignes de ce nom. Pour ça je te fais confiance, j’ai déjà eu l’occasion d’en partager quelques unes, aux lendemains plus ou moins difficiles 😅.
Je t’embrasse cher Guillaume, et te souhaite un excellent week-end. À très vite, Nath
Longue, très longue bambocherie à toi Guillaume =)
Et n’oublions pas Baloo 😉